Mae lapres Dans l'éditorial de mode pour SCMP du photographe de mode français Nil Hope
THE RAKE OF THE DRAGON
SOUTH CHINA MORNING POST
Le modèle Mae Lapres photographiée par le photographe Nil Hope à la campagne par le photographe Nil Hope
Éditorial de mode The Rake of the dragon de Mae Lapres par le photographe de mode Nil Hope Mae Lapres dans les roses pour l'éditorial de SCMP dans la campagne française par le photographe de mode Nil Hope
Mae Lapres Couchée dans la grasse, photo de Nil Hope
Mae Lapres portant un manteau Valentino dans les bois pour le SCMP , photographie de Nil HopePortrait de Mae Lapres pour SCMP - modèle chinois par le photographe Nil Hope
Le mannequin Mae Lapres dans un tracteur pour l'éditorial de mode du photographe Nil Hope
Mae Lapres en tenue rurale chic dans la campagne bucolique française par le photographe de mode Nil Hope basé à ParisPortrait saisissant de Mae Lapres, portant Valentino à la campagne pour un éditorial de mode dans le SCMP

THE RAKE OF THE DRAGON
‍PAR LE PHOTOGRAPHE DE MODE NIL HOPE

Dans la tranquillité pastorale de la campagne française, un récit aussi fantaisiste et intrigant qu'un film de Wes Anderson ou de Jean-Pierre Jeunet se déroule, mettant en scène l'énigmatique Mae Lapres. "The Rake of the Dragon", capturé par le talentueux photographe français Nil Hope pour le South China Morning Post, est un conte visuel qui juxtapose la vie rurale sereine à l'esprit vibrant d'une jeune Chinoise, Mae.

Comment Mae, avec ses traits délicats et sa garde-robe qui évoque une sophistication lointaine, s'est-elle retrouvée au milieu des collines ondulantes et du charme rustique de la France ? L'histoire n'est pas explicite, laissant le spectateur s'interroger sur son parcours. C'est l'histoire d'une déconnexion, d'une âme détachée de ce qui lui est familier, naviguant dans la beauté bucolique d'un paysage inconnu.

La présence de Mae dans ce cadre est une étude de contrastes. Elle est le portrait d'une force enveloppée de naïveté, son charme est aussi naturel que les champs verdoyants dans lesquels elle se promène. Son adaptation à la campagne n'est pas une lutte, mais une résilience tranquille et une gracieuse acceptation de la nouveauté et de l'inconnu.

Stylisée par Manuel Estevez, coiffée par Cyril Laforet et maquillée par Virginie Rascle, la tenue de Mae est un mélange de praticité rurale et d'élégance éthérée. Chaque image du shooting raconte l'histoire d'une femme qui est à la fois déplacée et parfaitement intégrée dans le paysage - une héroïne moderne de son propre conte pastoral.

La déconnexion qui construit l'histoire est palpable. Outre le duo qu'elle forme avec un fermier apparaissant dans l'histoire, Mae est une figure solitaire face aux vastes paysages ouverts, sa tenue moderne contrastant fortement avec le cadre intemporel. Pourtant, il y a une harmonie dans la dissonance, un sentiment d'appartenance qui défie les différences évidentes. Cela nous rappelle que parfois, les liens les plus profonds sont ceux que l'on ressent, pas ceux que l'on voit.

"The Rake of the Dragon" est plus qu'un éditorial de mode ; c'est une expérience cinématographique qui invite le public à remplir les blancs de l'histoire de Mae. C'est une célébration des chemins inattendus sur lesquels la vie nous entraîne et de la beauté de se trouver soi-même au milieu de la déconnexion. Grâce à la photographie évocatrice de Nil Hoppenot, nous sommes tous des voyageurs sur le chemin de Mae, témoins du déroulement d'un récit aussi captivant que mystérieux. -SCMP-